Cancer du sein: les derniers développements
Published at 07 août 2014, By
Marie-Andrée Boisvert

Un autre gène défectueux est mis en cause!
La science avant à pas de géant concernant le cancer du sein. De plus en plus de chercheurs y consacrent du temps de recherche, ce qui contribue dans un large spectre à augmenter la durée de vie des femmes atteintes.
Dans une étude publiée récemment dans le New England Journal of Medicine, Des chercheurs britanniques de l'université de Cambridge, conduits par le Dr Marc Tischkowitz ont identifié un gêne, le PALB2, pouvant multiplier le risque des femmes et des hommes d'avoir un cancer du sein.

En fait, il semblerait que les individus porteurs de mutations de ce gène peuvent multiplier par neuf leur risque d'avoir un cancer du sein. Le risque chez les hommes est multiplié par huit.
Les femmes présentant des mutations du gène PALB2 ont 35 % de risques d'avoir un cancer du sein avant l'âge de 70 ans, soit 3,5 fois plus que la population générale. Le risque est encore plus grand si deux proches parents de la femme ont eu un cancer du sein.
Ces risques sont comparables à ceux associés aux mutations des gènes mieux connus BRCA1 et BRCA2, qui seraient responsables de 5 % à 10 % des cas de cancer du sein.
Source: New England Journal of Medicine